Un conifère qui nous fait vivre les saisons

Le mélèze d’Europe est peut-être l’une des espèces les plus adaptées au bonsaï dans les régions tempérées.

[su_column size=”1/4″]meleze5[/su_column]C’est un arbre solide qui arrive à survivre dans de rudes circonstances à la montagne, là où d’autres espèces n’apparaissent plus. En tant que bonsaï, il supporte bien les tailles aussi bien des branches que des racines. C’est un arbre où le débutant court un peu moins de risque qu’avec des arbres importés de pays lointains. Le mélèze fait vivre de très près, à son propriétaire, l’évolution des saisons. Le beau vert clair des aiguilles qui s’ouvrent au printemps, le vert mature de l’été, le jaune clair de l’automne et en hiver, le mélèze montre la finesse de la structure de ses branches. En plus, le mélèze montre une croissance vigoureuse et rapide. Cela permet de construire dans un délai raisonnable, une belle ramification. Il faudra faire attention que les branches ne deviennent pas trop fortes, notamment dans la partie supérieure de l’arbre Bien entendu, le mélèze demande, comme tout autre arbre, qu’on tienne compte de ses besoins.[su_column size=”1/4″]meleze1[/su_column]

C’est un arbre qui vit en montagne, à une altitude de 1.400 à 2.400 m. Il aime bien la lumière et en même temps il adore l’humidité et ne supporte pas les grosses chaleurs. Bref, il aime avoir sa tête au soleil et son pied à la fraîcheur. Il s’adapte à plusieurs types de sols, mais il préfère un substrat un peu acide (pH de 5 à 7). Pour l’amateur plus chevronné, les yamadori trouvés en montagne sont d’excellents sujets de départ pour créer des bonsaï ayant beaucoup de caractère. Ils présentent souvent un beau bois mort naturel et surtout une écorce crevassée qui peut être magnifique.

Ruud Halink

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Rédacteur: Ruud HALINK

 

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