Né en 1944, il s’intéresse aux sciences naturelles au point de passer une licence en botanique en vue d’entrer dans l’enseignement.
Ses connaissances musicales (pratique du violoncelle depuis l’âge de 6 ans) le poussent alors à changer d’orientation pour devenir ingénieur du son à l’ORTF et à la Société française de production puis directeur de production.
Après un premier contact en 1980 avec Rémy Samson, il s’intéresse à cet art et il achète son premier arbre en 1985. Il adhère à une association l’AFAB, Association française des amateurs de bonsaï en 1989.
Le souvenir de son premier séjour au Japon, en 1999 est tel qu’il y retourne plusieurs fois, et à chaque séjour dans des îles différentes et toujours à l’occasion des grandes expositions.
Il est élu au CA de la Fédération française de bonsaï en 2001 et en devient le président en 2005.
Il suit les cours de la Scuola d’Arte Bonsaï de 2001 à 2015 et assiste chaque année à deux sessions de 3 jours avec un Maître japonais.
Il obtient le niveau animateur de club en 2001, puis le niveau formateur régional en 2003 et enfin le niveau formateur national en 2008.
Il accepte toujours de se rendre dans les clubs pour des ateliers et ainsi partager ses connaissances.
Il est opposé aux démonstrations « spectacles » qui ne renforce que l’ego du démonstrateur mais plutôt partisan d’un travail pas à pas sans risque pour la vie de l’arbre.
Habitant depuis quelques années dans les Alpes du sud, il aime surtout travailler les mélèzes et les pins sylvestres. Sa préférence pour ce qui concerne les feuillus va vers les érables. Ses styles préférés : forêt, multi-troncs, cascade et ishitsuki.
Lors du congrès de Vivier au court, il pratiquera une réforme (mochikomi) sur un pin noir d’Autriche négligé depuis plusieurs années, en duo avec Jean Croizer,